Après des siècles d’oubli en 831, un ermite nommé Pélayo ou Pélage découvre par révélation divine le lieu de la sépulture de Jacques le Majeur (une nouvelle étoile apparue dans le ciel lui en indique l’endroit).
Très vite les autorités religieuses et laïques de l’endroit admettent l’authenticité de cette découverte et le culte de l’apôtre commence à se développer. Compostelle est née.
Coïncidant avec le début de la « Reconquista » chrétienne, menée par les rois asturiens, le pèlerinage au tombeau de l’apôtre connaît un succès croissant puisque, dès le milieu du siècle suivant, Godescalc, évêque du Puy, fait le voyage de Compostelle (sans qu’il soit possible de dire quel fut son itinéraire exact).
Cette croissance est brutalement interrompue par le raid en 997 du chef musulman Abou Amir al Mansour (Almanzor dans la littérature européenne) qui rase la ville et l’église, mais ne détruit pas le sépulcre de l’apôtre.
La cité est rapidement reconstruite et le pèlerinage vers Saint-Jacques devient de plus en plus populaire. Depuis, et même si il a connu des périodes d’effacement presque total, il n’a jamais cessé.